Parce que les mots ne sont pas abimés par le temps qui passe, voici un vieux texte…
Vide.
Je l’ai tellement aimé. Mais si seulement ce n’était que cela. Il y a des gens qui s’aiment et dont l’amour s’éteint et ils n’ont plus rien à se dire. Et il y a des amants qui ne se consomment pas et qui resteront complices à jamais. Nous sommes de ceux-là.
Ces regards, ces rires, ces phrases au même moment.
Une nuit. A Paris. Tu rentres dans ma vie. Et pour consolation, ces toits bleus, que j’ai choisi.
Vide.
Ces mots que j’aimerais que tu me dises et que je n’espère plus.
Notre histoire a trop de passé mais c’est ce qui fait sa force. Tout pourrait enfin commencer.


