Camille Hardouin, anciennement La demoiselle inconnue nous a trouvé hier dans la nuit et touché en plein coeur dans cet endroit qui n’existait pas. Nous rappelant que si la vie est grise, il ne tient qu’à nous de la colorer, que si nos sentiments sont gênants, il faut les apprivoiser. Que si on n’ose pas, la bienveillance nous guette car les peurs ne sont pas loin.
Dans cette poésie empruntée à Miyazaki, dans cette robe rouge sang assortie aux rideaux des Trois Baudets, le archet flirte avec la jambe poupée Britney.
Ce n’était que notre deuxième rencontre sur scène (et une autre en interview) mais l’impression laissée était la même, un tourbillon d’émotions, encore meilleur quelques années après, revisitant les chansons, appréciant cette nouvelle Louve et ce texte Nuit Secrète (?) qui me hante désormais.
« La loi des autres c’est bien joli mais je préfère la voix qui me dit : vis ! »
« Parfois les désirs sont plus forts que les peurs. »
« Faites une robe de vos peurs qui changera de couleur. »
« La mort vous inquiète mais elle est comme un rire. »


